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Pannes de courant reliées aux OVNIs

Montréal, Québec, LA PRESSE, le jeudi 7 novembre 1957, page 20

Soucoupes volantes imaginées

L'Aviation américaine conclut que leur existence n'est nullement démontrée.

Washington, 7. (PA) - L'Aviation américaine déclare que ses enquêtes sur 5,700 rumeurs de soucoupes volantes au cours des derniers dix ans n'ont produit "aucune preuve physique ou matérielle que de telles choses existent".

Le ministère de la Défense a publié ce rapport, hier soir, après qu'on eut signalé de diverses parties des États-Unis cette semaine la perception de mystérieux objets volants. Quelques-uns de ces objets auraient émis une mystérieuse lueur et mis en panne les moteurs d'autos dans le voisinage.

De temps en temps depuis dix ans, des gens affirment avoir vu des soucoupes volantes. L'enquête a été menée par le centre de renseignements techniques aériens de la base Wright-Patterson près de Dayton, Ohio.

On croit que la nouvelle série de rapports sur des objets lumineux a été inspirée par les lancements russes de satellites.

L'aviation américaine déclare qu'il n'y a aucune preuve que ces prétendus objets étaient des appareils interplanétaires ou qu'ils indiquent un développement dépassant le savoir actuel ou qu'ils constituent une menace pour la sécurité des États-Unis.

M. Edward J. Ruppelt, qui a dirigé la section des "soucoupes volantes" à l'Aviation de 1951 à 1953 a déclaré dans une entrevue hier soir: "Lorsque j'avais charge de cette section, nous avons reçu des rapports de champs d'induction ou de radiation en rapport avec des "Objets volants non identifiés". Cependant, ces informations étaient brèves et nous n'avons jamais pu les étudier à fond. En 1953, son personnel communiqua ses observations à un groupe de 7 hommes de science lesquels n'atteignirent aucune conclusion définie, mais recommandèrent une large augmentation de crédits pour intensifier l'enquête.

Cela se produisit au moment où le gouvernement commençait une campagne d'économies, rappelle M. Ruppelt.


Montréal, Québec, LA PRESSE, le mercredi 10 novembre 1965, pages 1 & 2

30 millions d'Américains victimes du "blackout"

NEW YORK (PA, AFP, UPI, PC) - La pire panne d'électricité jamais survenue aux États-Unis a plongé environ 30 millions de personnes dans l'obscurité complète dans l'est du pays jusqu'à Jacksonville, en Floride, et Toronto en a également subi les effets, hier soir, à l'heure de pointe.

Quelque quatre heures après que l'obscurité est envahi New York, Boston et la plupart des villes de la région nord-est, le président Johnson a donné ordre à la Commission fédérale de l'énergie électrique d'entreprendre immédiatement une enquête, avec l'aide du FBI.

Cette gigantesque panne d'électricité survenue à 5 h. 15 p.m. a complètement paralysé la circulation provoquant des embouteillages monstres dans la grande métropole américaine. Les feux de circulation étaient éteints, et des centaines de milliers de personnes étaient immobilisées dans les ascenseurs des gratte-ciel, dans les gares de métro et de chemins de fer, dans les tramways, les trains électriques et les trolleybus. Et que dire des milliers de ménagères prises au dépourvu dans des maisons chauffées à l'électricité qui sert également à la cuisson des aliments.

La première panne s'est produite à 5 h. 15 p.m. et a duré jusqu'à 6 h. 18 p.m. à Toronto, mais s'est prolongée à New York et dans d'autres régions. La deuxième panne est survenue à 6 h. 53 pour se terminer à 7 h. 06 p.m. et la troisième a duré de 7 h. 22 à 7 h. 44 p.m.

La cause de cette panne est une défectuosité mécanique majeure dans les lignes de transmission à Buffalo et Niagara Falls, N.Y.

Un porte-parole de la Consolidated Edison Company à New York a dit que lorsque le courant a été subitement coupé dans la partie supérieure de l'État de New York, les localités situées au nord de New York ont placé un fardeau trop lourd pour le réseau interdépendant avec le résultat que la panne d'électricité s'est propagée vers le sud comme une véritable marée montante.

Presque la panique à New York

A Manhattan, le quartier général de la Défense civile a demandé à tous ses membres de se mettre à sa disposition et tous les policiers qui étaient disponibles ont été rappelés en service. Des patrouilles spéciales ont été dépêchées dans les gares souterraines de métro.

Les communications téléphoniques et radiophoniques ont été interrompues en certains endroits de la région affectée qui comprenait la majeure partie de l'État de New York, et des parties du Maine, du New Hampshire, du Vermont et de la Pennsylvanie.

L'obscurité complète s'est produite à New York même à 5 h. 20 p.m. alors que des centaines de milliers de personnes ont été emprisonnées dans les ascenseurs des gratte-ciel, entre les étages. Les rames de métro se sont immobilisées sur des distances de plusieurs milles sous terre, les écrans de cinéma et de télévision sont devenus noirs. Les hôpitaux ont passé en vitesse à leurs services auxiliaires d'urgence d'électricité, et de nombreux avions tentaient de trouver des endroits pour atterrir, les aéroports Kennedy et La Guardia à New York, étant aussi plongés dans l'obscurité totale.

Le secrétaire de presse du président Johnson a transmis un ordre du président ordonnant aux aéroports militaires de recevoir les appareils commerciaux mis en danger par l'obscurité.

Les USA vulnérables à une attaque nucléaire

A Washington, la véritable catastrophe provoquée par cette panne d'électricité pourrait signifier un nouvel examen de la vulnérabilité des États-Unis en cas d'attaque nucléaire. Cette catastrophe jette un doute sérieux sur une étude publiée l'an dernier par la Commission fédérale américaine de l'énergie électrique. Ce rapport disait en effet, qu'il était improbable que l'énergie électrique soit interrompue complètement, même pendant une attaque nucléaire.

Ce rapport constituait une étude sur les moyens de défense prévus par la Commission qui recommandait alors un plus grand raccordement des systèmes électriques dans le pays tout entier.

La panne d'électricité d'hier soir, qui a été entière ou partielle dans certaines régions couvrait une superficie de 80,000 milles carrés s'étendant de la Pennsylvanie jusque dans les États de New York, du New Jersey, du Rhode Island, du Connecticut, du Maine et du Vermont.

Pillage et émeute

Dans cette nuit noire les ordres d'urgences étaient donnés de partout. La Garde nationale a été appelée en service dans les États de New York, du Rhode Island et du Massachusetts. Tous les policiers et pompiers ainsi que les membres de la Défense civile ont été alertés.

Dans plusieurs villes la police et les gardes nationaux ont dû s'attaquer aux vandales et aux pilleurs d'établissements commerciaux de toutes sortes.

A la prison de Walpole, à 30 milles au sud-est de Boston, 200 prisonniers ont déclenché une émeute, et ont causé des centaines de milliers de dollars de dégâts. Des policiers de l'État ont finalement réussi à ramener l'ordre grâce au gaz lacrymogène.

Des actes de vandalisme et de pillage ont été signalés à New York, à Boston et Cambridge ainsi qu'à Springfield au Massachusetts, de même qu'à Rochester, N.Y.

En plus de Toronto, les autres villes canadiennes qui ont été affectées sont: Hamilton, Oakville, Oshawa, Kitchener, Kingston, Brockville et Ottawa. La ville de Niagara Falls elle-même n'a pas été atteinte. Un porte-parole de l'Hydro d'Ontario a déclaré à Toronto, que des appels sont parvenus de certaines villes de la Floride pour s'enquérir des raisons de ces pannes.

Le métro de Toronto a eu recours au pouvoir électrique fourni par des dynamos d'urgence, mais les trains électriques ont été immobilisés pendant plus d'une heure, et les passagers ont attendu calmement que le courant revienne. La Commission de transport de Toronto a utilisé des autobus supplémentaires pour remplacer les trolleybus sur les principales lignes.

L'aéroport international de Toronto a pu fonctionner comme d'habitude grâce à son système d'urgence. La Société Air Canada a fait savoir que l'horaire des vols de Toronto n'avait pas été désorganisé. Cependant deux aérobus d'Air Canada ont dû atterrir à Newark, N.J.

D'autre part, le trafic à l'aéroport de Montréal a été augmenté de six vols inattendus, peu après que la panne se fut produite à New York. Un porte-parole de la tour de contrôle à Dorval a précisé que des vols en route vers New York ont été détournés vers Montréal: ces appareils venaient d'Europe et des Antilles. Un Super VC-10 de la BOAC transportant 120 personnes s'est posé à l'aéroport de Montréal, ne pouvant atteindre l'aéroport Kennedy à New York.

Alerte à Washington

A Washington, un porte-parole du secrétariat à la Défense a déclaré qu'une rapide vérification des principales bases militaires, y compris le Commandement stratégique de l'air et le Commandement de la défense aérienne de l'Amérique du nord, a confirmé que les communications étaient intactes.

Le Pentagone a admis qu'on avait signalé des difficultés dans certaines lignes terrestres, mais les autorités militaires ont fait savoir qu'elles avaient suffisamment de lignes alternatives pour remédier à la situation.

Toutes les stations de communications de la défense sont munies d'un système d'énergie électrique d'urgence.


Montréal, Québec, LA PRESSE, le samedi 24 juillet 1971, page 1

Black-out sur le Québec

par Georges LAMON et Alain ZOLTY

Une panne d'électricité dont la cause était encore inconnue tôt ce matin, a plongé, hier soir, la presque totalité du Québec dans l'obscurité la plus complète.

Il s'agit de la seconde panne de courant en l'espace de trois semaines. La précédente, qui s'était déclarée le 30 juin, avait également paralysé le Québec pendant environ une heure, épargnant, comme celle d'hier soir, les régions du Lac-Saint-Jean et de l'Abitibi-Témiscamingue.

Dans le cas de la première panne, l'Hydro-Québec avait précisé qu'elle était imputable à une défectuosité d'une "réactance", un appareil destiné à stabiliser les capacités d'absorption des lignes à très haute tension.

M. Paul Brochu, directeur de l'Exploitation pour la région de Montréal, n'était pas en mesure d'affirmer, hier soir, que la grande ligne de très haute tension reliant la Manicouagan aux grands centres urbains avait été touchée, comme cela avait été le cas le 30 juin.

La panne qui s'est déclarée à 20 h 26 exactement a été rapidement réparée dans certains quartiers de Montréal soit 14 minutes plus tard. Par contre, dans le quartier Côte-des Neiges, le courant n'a été rétabli qu'à 23 heures.

Dans l'île de Montréal, la panne a été à l'origine de certains incidents, dont un vol à main armée de $165, dans l'Est de la métropole. A Côte-Saint-Luc, un nombre indéterminé de personnes se sont trouvées soudainement coincées dans les ascenseurs de quatre immeubles pendant une vingtaine de minutes.

Des policiers de cette municipalité mandés sur les lieux ont invité les "prisonniers" à garder leur calme jusqu'au rétablissement du courant.

Pour ce qui est des usagers du métro, ils n'ont guère été incommodés par cette brusque panne puisque chaque rame de métro peut en cas d'incident du genre se rendre à la première station.

Courant rétabli dans la soirée

Parmi les villes les plus importantes du Québec touchées par cette nouvelle panne, il y avait: Québec, Sherbrooke, Rimouski, Sept-Iles, Baie Comeau.

On apprenait vers minuit que le courant avait été rétabli dans la presque totalité du Québec au cours de la soirée.

Au service météorologique de Dorval, on a précisé que des "tempêtes" avaient été prévues un peu partout dans le Québec. En fait, il s'agissait surtout, selon un porte-parole du service, de "tonnerre" et d'"orages isolés" venus du sud-ouest et se dirigeant vers le nord-est.

Les régions les plus touchées par les orages et les averses furent, selon le service, Québec, Granby, Saint-Agathe, Rimouski, Bagotville et Ottawa.

Ailleurs aussi

A Ottawa, du reste, l'orage, la grêle et les vents ont rompu, vers midi, des circuits électriques plongeant des quartiers entiers de la capitale fédérale dans l'obscurité. Des arbres ont été arrachés, des vitres fracassées et un hangar a été incendié, frappé par la foudre.

Par ailleurs, la ville de Red Deer, en Alberta a elle aussi été touchée par l'orage et la grêle qui ont été à l'origine d'une panne de courant d'une durée d'une heure et demie.

 
 
Aucune infraction voulu. Pour des besoins d'éducation seulement.